À Marcq Aïkido, à la chandeleur, on porte perruque, à la Saint Valentin on se raconte des histoires cherokee

J’ai déjà vu bien des choses sur le tatami de Marcq en-Baroeul : des aïkidokas en tutu, des maniques de cuisine aux mains de ceux qui démontraient le travail au bokken, des apprentissages de Shomen uchi à coup de bouteille plastique, mais hélas ! on ne peut se souvenir de tout… En revanche on se souvient très bien de ce que l'on n'a jamais vu et bien, ça, je ne l’avais encore jamais vu !

Mardi Gras à Marcq Aïkido

Mardi Gras à Marcq Aïkido

Hier, 13 février, comme à Dunkerque et comme partout ailleurs, c’était Mardi gras. Et à Marcq Aïkido à la chandeleur on porte perruque. C’est la tradition. Depuis hier. On la porte plus ou moins bien mais on la porte jusqu’à ce qu’elle tombe dans le tournoiement des techniques. Car ne porte pas perruque qui veut ! Pour cela, il faut être appelé par le Sensei et figurer parmi les Uke de son choix.

Cela, la veille du printemps des amoureux qui se fête 14 février, jour de la Saint Valentin. Tout un symbole. Mais alors qu’« il n’est de grand amour qu’à l’ombre d’un grand rêve » (Pascal Quignard), consolons-nous en méditant ce conte qui, à sa façon, célèbre l’amour de soi mais aussi l'amour des autres, envers et contre tout.

Il nous est rapporté par Mélanie Safka, la chanteuse américaine :

 Les deux loups
vieille histoire cherokee

Un soir, un vieil Indien Cherokee raconta à son petit-fils la bataille qui se joue à l'intérieur de chacun d’entre nous. Il lui a dit :

—« Mon fils, deux "loups" se livrent bataille en nous tous.

L'un est le loup du Malheur.

Il porte en lui la colère, l'envie, la jalousie, le chagrin, le regret, la cupidité, l'arrogance, l'apitoiement sur soi, la culpabilité, le ressentiment, l'infériorité, les mensonges, la fatuité, la supériorité et l'ego.

L'autre est le loup du Bonheur.

Ce qui l’anime c’est la joie, la paix, l'amour, l'espoir, la sérénité, l'humilité, la bonté, la bienveillance, l'empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi. »

Le petit-fils réfléchit un instant, puis il demanda à son grand-père :

— « Mais quel est le loup qui gagne? »

Le vieux Cherokee a simplement répondu :

— « Celui que tu nourris. »

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