De l’agressivité, du comportement en groupe, avec une victime vivante et 130 œufs à la clé

Qu’on le veuille ou non, l’agressivité est latente en chacun de nous et si nous la laissons peu s’exprimer c’est que notre apprentissage social nous a appris à la réfréner sans jamais tout à fait l’annihiler. Or, dans certaines circonstances, elle peut ressurgir, parfois malgré nous, sans d’ailleurs que nous en reconnaissions toujours son caractère infondé…

Pratiquant l’aïkido, un art martial, nous apprenons à faire face au mieux aux comportements agressifs inappropriés d'un ou plusieurs interlocuteurs dans le but de les circonvenir : échapper à l’attaque ou la contrer et neutraliser celui ou ceux qui la commettent. Toutefois, nous nous posons rarement la question de l'origine de ce comportement et du fonctionnement de cette agressivité dans les groupes sociaux, de ce que signifie le fait de résister à cette violence qu’exerce le groupe -violence physique ou morale par ostracisme ou discrédit,  par exemple -.

Un artiste, Jérémie Pujau, s’inspirant d’un jeu de massacre, nous offre le moyen de réfléchir à ce phénomène à travers une expérimentation in situ filmée en caméra cachée. Vous trouverez la vidéo et un article proposant un début d’analyse pointé par le lien ci après, il sont extraits de La Charente Libre.

Céderiez-vous à l’irrésistible appel de l’œuf ? Iriez-vous jusqu’à protéger de votre corps celui qui se livre par son immobilité et son apparente absence de réaction à la violence gratuite dont font preuve ces quelques passants ?...

Angoulême : les passants jettent des oeufs sur l'artiste, un massacre sociétal

http://www.charentelibre.fr/2014/05/17/l-agressivite-hors-de-sa-coquille,1895860.php

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