Et si les romans d’aujourd’hui faisaient aussi la promotion de l’aïkido ?

Cette voie à laquelle on ne pense pas nécessairement y contribue en silence. Voyez plutôt…

Bien sûr, il y a les livres consacrés à l’Aïkido, mais il faut déjà connaître cet art martial ou s’intéresser à ce type d’activité, et ce sont rarement des fictions. La littérature japonaise peut être évidemment un moyen d’en entendre parler, que l’auteur soit nippon ou féru de ce pays. Ainsi, le lecteur de la trilogie 1Q84 du japonais Haruki Murakami apprendra ...

dès le livre 1 qu’une amie de l’héroïne Aomamé dénommée Ayumi a pratiqué un art martial, l’Aïkido, pendant très longtemps avant de devenir policière. Pour les assidus du site de Marcq Aïkido, vous savez que certains auteurs anglophones se sont inspirés de l’histoire du Japon pour inventer une pratique qui, somme toute, a beaucoup à voir avec notre discipline (cf. le 4ème volume du Clan des Otori de Lian Hearn– sur ce site, rubrique 06. Biblio coups de cœur).

Des Livres que j'ai aimés - Bernadette

https://www.marcqaikido.com/wp-content/uploads/2013/10/RubriqueLivresA%C3%AFkido2.pdf

Enfin et surtout, parce que c’est plus surprenant, au détour de romans européens et n’ayant rien à voir avec le Japon, il peut aussi être question de l’Aïkido. Ainsi, quel rapport entre cet art martial et une histoire amusante et romanesque se déroulant entre l’Autriche et l’Allemagne ? Si cela vous tente, vous le découvrirez en lisant cette jolie histoire écrite par un auteur autrichien, René Freund, et intitulée en allemand Liebe unter Fischen ou en espagnol el amor entre los peces (roman pas encore sorti en France apparemment). Mais plus étonnant encore, à en croire Peter Tremayne – historien et romancier –, une religieuse irlandaise, juriste et enquêtrice dans l'Irlande du VIIe siècle, aurait été en capacité de pratiquer un art de défense en de nombreux points similaire au nôtre comme le montre cet extrait d’un des romans de Sœur Fidelma édités en français par 10/18 dans la collection Grands détectives. Il s’agit d’un passage évoquant le « troid-sciathaigid » - ainsi s’appelait ce qui ressemble fort à notre aïkido - dans le roman Les disparus de Dyfed (dans cette scène Fidelma est prise à partie par une bande de ruffians qui comptent profite de l’aubaine d’avoir une femme, sœur de surcroît avec qui s’amuser) :

Les disparus de Dyfed - Peter TremayneVérité ou fiction ? Peu importe ! La preuve est faite que la lecture de romans d’aujourd’hui est aussi un moyen d’entendre parler de l’Aïkido. Certes, le lecteur d’un de ces livres (et il y en a sans doute d’autres, à vous de compléter cette liste) n’ira sûrement pas s’inscrire dans un dojo immédiatement. Toutefois, il conservera dans un coin de sa mémoire cette information qui rejaillira lorsque le temps sera venu (ou pas), car quand l’élève est prêt, le maître arrive…

Bernadette

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