Les armes et l’aïkido

KEN JUTSU

Art de manier le sabre aussitôt celui-ci sorti du fourreau.

Le iaïdo fait donc partie des techniques de ken-jutsu. Cet art était étudié et pratiqué par tous les bushi (guerriers) et Samourai depuis le Xe siècle environ. De nombreuses écoles, au Japon, se consacrèrent à cette discipline.

Le ken-jutsu prit divers noms au cours de son histoire : hieho, kempo, toho, gekken, hyoho, to-jutsu, tachi-uchi, hyodo,... Finalement, il s'est transformé en un art pacifique, le kendo.

 

IAIDO

Technique de combat au sabre destinée à sortir le sabre de son fourreau (Saya) à une vitesse éclair et à frapper l'adversaire avant que celui-ci ait eu le temps de dégainer complètement son arme.

Complément nécessaire du ken-jutsu, le iai-jutsu fut créé en 1560 par Hayashizaki Jinnosuke Shigenobu.

TANTO DORI

 

Le Tanto, est une sorte de dague ou de poignard sans garde ne possédant qu’un seul tranchant. Outre la distance légèrement plus courte par rapport à l’assaillant, il lui est absolument nécessaire de contrôler un tranchant qui est coupant. De plus, les techniques varient suivant le sens de tenue de l’arme. La terminaison de la technique subit aussi un changement quant à la récupération de l’arme.

En aïkido, le Tanto n’est pratiqué que sous la forme dori (Tanto contre mains nues).

JO JUTSU

 

Technique du bâton court (Jo) inventée au XVIIe siècle par Muso Gonnosuke. Trouvant que le bâton long (Bo) n'était pas adapté pour vaincre un adversaire armé du sabre (voir Iaïdo, Ken-jutsu), il élabora une technique différente.

La légende raconte qu'il put ainsi vaincre Miyamoto Musashi, infligeant à ce dernier la seule défaite de sa vie.  Le Jo-jutsu ne vise pas à tuer l'adversaire, mais seulement à le mettre hors d'état de nuire.

 

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